-
Arrivée en pleine nuit,
ma guide m'amena dans une congrégation ou j'allais pouvoir prendre
mes repères pour continuer mon circuit.
une chambrette m'attendait avec un coin en
pierre rustique qui allait me servir de douche.J'étais épuisée, le voyage avait été très long, la chaleur était étouffante
l'arrivée et le choc des cultures m'avait un peu perturbée,
je sombrai donc dans un profond sommeil
à l'abri des attaques de moustiques.
Au matin de la première journée,Je fis connaissance avec les sœurs de
la congrégation qui m'accueillait pour quelques jours.
Le repas fut frugal, une galette de riz, du thé
mais j'étais déjà trop excitée pour m'occuper de ce détail.
Je voulais sortir, voir, rencontrer.
On me mit en contact avec une dame (une Suissesse) qui parlait Français,
Elle allait visiter les familles les plus nanties
pour touver un peu d'aide afin à son tour d'aider les plus démunis.C'est comme cela que je suis allée
sans l'avoir spécialement souhaité
dans des palais de Maharadjah,
reçue par leurs descendants,
qui un peu incrédules se demandaient ce que venaient faire
une dame blanche (pas une glace) seule dans ce pays
aux diversités multiples.
Je savais ce que je venais chercher,Je voulais voir simplement des gens heureux avec rien.
Jai eu cette chance inouïe de rencontrer des personnes,
qui ont compris ma démarche et ont fait en sorte que
je réalise ce rêve.
Je suis restée 4 jours à Bombay, (Mumbai)
pour me préparer à mon périple,
J'ai photocopié mon passeport, laissé mes affaires précieuses,
tout cela est resté dans un coffre afin de les récupérer à mon retour.
le grand jour allait arriver,
j'étais prête.
Pardonner moi si je mets du temps,
mais je revis tellement ces moments,
que cela me perturbe et me fatigue.
5 commentaires -
ECRIRE CETTE AVENTURE??
J'y ai pensé,
j'avais mon carnet de notes bien rempli, j'aurai pu,
J'ai même essayé plusieurs fois,
MAIS,
Pourquoi et pour qui l'aurais-je fais?
Pour de l'argent?
Pour me faire connaitre?
NON au grand Dieu NON.
Cette aventure, incroyable mais vraie,
m'avait tellement apportée, que j'ai toujours hésité à la partager,
je n'aurai pas pu trouver les mots qui m'ont fait changer,
chaque regard, chaque sourire, chaque rire m'apportait tellement que,
je n'aurai jamais pu faire passer ce bonheur au travers des mots.
C'est comme lorsque vous regardez une tempête
la mer déchainée se jete sur les rochers y laissant son écume.
C'est grandiose, vous vous sentez tout petit,
vous prenez des photos sous tous les angles et le résultat n'est jamais le même,
seul votre regard peut capter et vous faire passer des émotions.
Alors, je n'ai pas écris ce livre,
mais après 30 ans, toutes les émotions sont encore bien présentes.
Pour l'instant,
Je pense à tous ces enfants qui à 5h du matin se levaient et partaient
en file "Indienne" à travers la forêt, (je les ai accompagné plusieurs fois)
Ils partaient sans avoir mangés dans une école dirigée par des missionnaires
à plusieurs kms
A leur arrivée, ils devaient assister à une bénédiction avant de recevoir,
une colation "Chapati" espèce de crêpe (farine et eau)
Après, ce repas frugal, et avant un peu d'enseignement,
ils devaient travailler et portaient des briques
sur leur tête, les amener à des adultes qui agrandissaient le bâtiment.
J'avais quitté un monde qui avait tout et qui n'était jamais content,
pour trouver un peuple qui n'avait rien et qui était heureux.
Je pense souvent à ces enfants devenus adultes, mariés, parents,
Sont-ils toujours heureux?Désolée pour les photos,
mais c'était il y a 30 ans!!!
Bonne journée à vous tous
4 commentaires -
Je pourrais me demander ce qui m'a le plus marqué
dans cette aventure seule au bout du monde.
Mais la première minute était de taille,Mumbai (anciennement Bombay) fut mon point de chute(sans ironie)
l'arrivée fut mouvementée avec la douane qui ne me comprenait
absolument pas, et pour cause
je parle très peu l'anglais et avec un accent épouvantable
Un petit Suisse(!) est alors arrivé à ma rescousse,
et m'a sortie de ces douaniers qui me hurlaient dessus.
A cette époque, une femme blanche, seule, voyageant à travers le pays
était pour le moins suspecte,
mais contrairement à ce que vous pourriez croire,
jamais je ne me suis sentie en danger ni même angoissée.
Je savais que tout se passerait bien.
Après, livrée à moi-même,
je sortis enfin de cet aéroport en pleine nuit,
et ma première image fut vraiment marquante,
sur des sacs de toile de jute ou cartons posés sur le sol
des centaines d'Indiens dormaient à la belle étoile
dans une chaleur suffocante,
je ne m'étais pas préparée à cela, le choc fut rude.
Ce fut ma première impression avec le peuple Indien.
Mon contact arrivait et je devais la suivre,
une dame d'une congrégation allait m'héberger, me conseiller les premiers jours,
car le climat, la nourriture et l'habillement
allait me demander un temps d'adaptation.
Mumbai ou Bombay comptait à cette époque 10 millions d'habitants,
a ce jour, dans cette ville ils sont 12millions,
Une vraie fourmilière ou pas un cm2 n'est libre,
ou il faut jouer des coudes pour monter dans un bus ou un train.
ou la mendicité est à chaque arrêt.
Le choc culturel fut de taille, mais doucement j'y suis arrivée.
Pendant plusieurs jours, j'ai appris à ne jamais circuler entre 12h et 16h,
la chaleur était suffocante.
j'ai compris que je devais me couvrir les jambes et les bras,
j'ai commencé à manger végétarien, car le peu de viande que je voyais
était exposée à l'air et la chaleur, les mouches les colonisaient...Un petit passage de cette aventure qui ne faisait que commencer.
Bonne fin de journée mes amis.
Arlette.
3 commentaires -
Ce matin , par les chemins de mon patelin,
Je suis partie emmitouflée, car il avait bien gélé
Le soleil tentait de réchauffer
Toute la nature étonnée...figée
Les champs et les prairies,
Etaient recouverts de givre..
Les oiseaux surpris par cette froidure..
Etaient redevenus plus dociles..
Et les graines jusqu'alors délaissées..
De nouveau les avaient attirées..
Les jeunes pousses un peu perturbées..
Pendaient de l'aile..et piquaient du nez..
Moi, j'ai aimé ce temps..
Il m'a vivifié....
J'ai marché, une partie de la matinée.
Me disant......"C'est mon temps préféré"
La lumière, le soleil,le ciel
Les oiseaux et l'air purifié..
M'ont donné la force de continuer la journée.
Quel bonheur de profiter de ce temps..
Je suis heureuse...
J'ai marché..j'ai rêvé....je me suis aérée...Gros bisous mes très chers amis et bonne journée
5 commentaires -
Sans trop rentrer dans les détails,
nous avons tous un jour ou l'autre eu un déclic
qui a fait basculer notre vie et surtout notre façon de voir cette vie.Pour moi, cela s'est passé en 1985.
Quelques mois auparavant, ma vie avait été chambardée par
des évènements à laquelle nous ne sommes jamais préparés.
Je fais partie de ces personnes qui lorsqu'elles ne trouvent plus
de réponses à leurs questions, bousculent tout sur leur passage,
et prennent des risques,
j'ai tout simplement mis ma carrière entre parenthèse,
et seule, très peu d'anglais à mon actif,
je suis partie vivre dans l'Inde profonde,
là, ou personne ne m'attendait et ou les touristes ne vont jamais.
C'était il y a 30 ans,
De village en village, du nord au sud.
Je recevais partout un accueil très chaleureux,C'EST CE QUI M 'A FAIT CHANGER A TOUT JAMAIS"
ces gens partageaient tout le peu qu'ils avaient,
c'est à dire rien.
et tout cela toujours dans la joie
Ils m'aidaient, me conseillaient, me faisaient participer à leur vie,
me nourrissaient et toujours sans rien demander en retour.
Je restais très souvent pensive en les voyant,
je venais d'un univers ou l'abondance, le gaspillage,
la possession, était l'unique priorité
et ici, l'unique priorité était de vivre jusqu'au lendemain,
et ils étaient heureux.
Quand je les ai quitté par la force des évènements,
Je quittais la jungle et je me suis dite
que la vrai jungle n'est pas là ou je le pensais.
Je pense qu'aujourd'hui que cela serait bien moins réalisable.
les attentats, les rapts avec demande de rançons
Je crains fort que mon visa da circulation n'aurait pas été accepté.
7 commentaires -
AIMER,
Faire sans cesse l'effort de penser
à qui est devant toi,
lui porter une attention réelle, soutenue,
ne pas oublier une seconde
que celui ou celle avec qui tu parles
vient d'ailleurs, que ses gouts,
ses pensées et ces gestes
ont été façonnés par une longue histoire,
peuplées de beaucoup de choses et
d'autres gens que tu ne connaitras jamais.Te rappeler sans arret que celui ou celle
que tu regardes ne te doit rien.
Cet exercice te conduit
à la plus grande jouissance qui soit:
Aimer celui ou celle qui est devant toi,
l'aimer d'etre ce qu'il est, une énigme,
et non pas d'etre ce que tu crois,
ce que tu crains, ce que tu esperes,
ce que tu attends, ce que tu cherches,
ce que tu veux."Apprécier ce que l'on a
3 commentaires -
Une idée a germée cette nuit
et le matin , tout était déjà décidé,
J'allais repeindre ma cuisine de plus de 25 ans.
Je ne sais pas pour vous autres,
mais quand moi je peins,
j'en met plein mes mains,
J'oublie toujours un coin,
et à me contorsionner,
des gouttes finissent par tomber.
Je me décarcasse alors pour les essuyer,
et c'est alors des grandes taches qui s'étendent devant moi.
Cela devra me détendre et me passionner,
ces nouvelles couleurs qui vont illuminer,
davantage ma vie,
mais je me dis que peut-être je me suis trompée,
que j'aurai dû prendre plus clair ou plus foncé.
Après, quand je dois ranger,
je ne sais par ou commencer,
je nettoie d'un côté mais ça éclabousse l'autre côté,
mes mains sont rêches d'être malmenée par le produit
qui doit nettoyer.
et à tout cout, j'ai un vêtement taché.
Quand je regarde le résultat de mon œuvre
alors je suis heureuse , c'est clair c'est beau,
mais à quel prix..
Un litre de white spirit,
un pantalon noir,
Mes mains décapées.
Bref, la prochaine fois que je ferais un rêve de peinture,
je me contenterai de prendre une feuille et des crayons de couleurs.
4 commentaires -
Avant de commencer à lire,
Cliquez sur la musique, vous comprendrez mieux ce texte.Une envie toute simple,
une soirée seule
face à mes pensées et à mon musicien préféré.
Une musique qui fait rêver,
une musique qui arrive à enlever de la tête
toute cette pollution qui s'y est incrustée au cour de la journée .
J'ai découvert par une amie du Canada voici déjà quelques années,
Ce musicien célèbre
"Ernesto Cortazar"
lui seul arrive à m'aider,
et dans mes moments les plus difficiles
il est le seul qui me permet de m'évader.
Dans sa musique je retrouve tous les sentiments
qui se sont pour certains volatilisés au fil des années.
Ecoutez le si vous en avez l'occasion
il peut vraiment vous détendre,vous aider.
sa douceur est un rêve enchanté.
Dans ce monde nous avons tout à notre portée,
il suffit de tendre les mains, les oreilles, lever les yeux
et de se laisser aller.
A cet instant précis,
mon bonheur est parfait.
Venez rejoindre mon monde
Je vous y accueille les bras ouverts.
4 commentaires -
Ne suis-je pas gentille les autres jours?
je commence sérieusement à m'inquiéter et à me poser la question,
dois-je rendre des comptes sur mon comportement,
sur ma gentillesse ou pas?
vas t-on finir par me gronder,
et peut-être même aussi me taxer.
Sur tous les réseaux et les chaînes TV,
j'ai vu et entendu que nous étions,
"la journée de la gentillesse"
Demain ce sera peut-être
"la journée de la politesse"
pourquoi pas?
Mais quand vas t-on arrêter de nous dicter
notre comportement?
on finit par nous conditionner.
On est gentil aujourd'hui et demain??
que doit-on faire?
que peut-on faire?
APPRENONS,ENSEIGNONS,
Le respect, la politesse, la gentillesse.
à nos petites têtes blondes dès leur plus jeune âge.
et nous n'aurons plus besoin de désigner une journée pour la fêter,
comme une journée exeptionnelle
Il n'est d'ailleurs jamais exclu que même en apprenant
Les bonnes manières,
Nous n'en récoltons pas toujours les bénéfices,
mais laissons à l'individu le soin de ses propres responsabilités.
Bonne soirée les amis
4 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires