Qui n'a jamais eu la sensation d'être seul, incompris, voir transparent?

On peut se trouver dans une foule et y circuler sans que personne ne s'intéresse à vous?
ce sentiment là n'est pas désagréable du tout,
il vous permet de scruter, d'analyser, de disséquer ceux que vous croisez.
A ces moments là, vous avez la sensation de n'être pas seul,

Mais rentré chez vous et écouter le lourd silence qui y règne
et c'est pour beaucoup pesant, 
l'angoisse,  et la panique pour certains.

Mais moi, je l'aime cette solitude,
je l'ai apprivoisée,
elle me tient chaud

car,
elle permet de me retrouver avec moi même,
de retrouver mes simples pensées,  mes souvenirs,
tout ce que ma mémoire a stockée
pendant ces très longues années.
J'ai aussi pu constater que les évènements sont restés en moi intacts,
ce qui permet en étant seule de pouvoir les revivre.
Ce sont des délicieux moments qui sont pour moi
et juste
Ma solitude

Les vacances ont commencées
beaucoup s'en sont allés,
par air, par autoroutes, transports en car ou chemins de fer.
La migration est bien en routes pour deux mois.

Dans les années 60,
Nous avions une Anglia..
On montait le porte-bagage sur le toi,
et nous partions à la côte Belge ou dans nos Ardennes.
Inutile de dire que la voiture était remplie comme un œuf,
et rien pour occuper les enfants, 
alors on chantait mais plus souvent ils se disputaient.
le temps était long pour eux.
 Nous avions opté pour le camping sous tente .
La vraie aventure  quoi....
On allait dans des sanitaires rustiques,
pas de TV avec nous, ni de portable, rien qui nous reliait à la famille
que le téléphone du camps quand il fonctionnait!
Le vrai rapport avec la nature.
Les balades d'une journées sac à dos.


Le plus grand souvenir de cette époque en camping,
est à la côte belge.
Nous y avions  monté  notre tente "Governor"...deux chambres,
Les enfants étaient  petits mais se débrouillait très bien
Je  suis restée en camping presque trois mois.
Les enfants avaient des amis de langues différents,
mais ils se comprenaient.
Le jeu est le plus bel échange
On  pouvait les laissait s'éloigner s'en s'inquiéter,
Chaque parent prenait ses responsabilités.

Mais un jour qui s'annonçait comme un jour merveilleux..
Une ligne très sombre est apparue au dessus de la mer,
Une tempête se préparait,
nous étions jeunes et parfois inconscients.

Quand elle s'est abattue sur le camp,
Ce fut un déchainement,  j'ai alors réalisée le danger.
Des caravanes se sont retournées..
des tentes se sont déchirées.
Etant seule avec mes petits et leurs amis .
Je me suis cramponnée au mat central
après avoir mis des kg de sable sur les piquets et la toile
à l'extérieure et l'intérieur.
Nous avons su par la suite que le tempête avait détruit le village d'à côté,


Les enfants ont continués à jouer,
mais après cet épisode 
beaucoup de vacanciers s'en sont retournés,
j'ai remis de l'ordre,  aidé les voisins plus malchanceux.
Mes enfants et moi avons essayé d'oublier et continué notre été.
mais le souvenir est resté gravé .
Nous avons tous des souvenirs du temps passé,
et avec le temps j'aime les partager.
Ce sont tous ces petits souvenirs qui nous font avancer .

Bonne fin de journée.

Ce matin, un peu de fraicheur est arrivé,
après la chaleur écrasante et  l'orage de cette nuit.
Nous qui demandions du soleil,
nous avons été servis.
Le thermomètre est monté jusque 39°.

Dur de s'alimenter ou de boire
mes deux litres sans râler.
ET  POURTANT....

Que dire de ceux qui n'ont de l'eau qu'à des kms,
de ces femmes, une amphore sur la tête qui partent dès l'aube,
parcourant des terrains arides brûlant leurs pieds.

Que dire de ceux plus près de nous,
de ces personnes isolées dans des villages éloignés.
 
   Que dire de ces travailleurs de l'asphalte,
qui réparent nos routes surélevées .

Que dire de tous ces métiers  des fours
dans la métallurgie ou encore la boulangerie.

On râle, on se plaint pour son bien être,
mais il faut regarder bien ailleurs.

Alors on peut se dire privilégiés,
et la chaleur alors suffocante
devient subitement plus rafraichissante. 

Merci d'être chez soi,
de pouvoir se lever pour aller à l'évier 
de pouvoir  se doucher,
de pouvoir se ventiler,
de mettre des vêtements légers,
et surtout se reposer.

Voilà comment j'ai vécu la canicule,
PAS TROP EPUISEE.
Bises