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Mes très chers amis,
Je vais me poser un peu pour aller vers les fêtes de fin d'année,
qui s'approchent à grands pas et qui me demandent
assez bien de l'énergie.
Je reviendrai c'est promis
pour terminer mon récit.
On se voit sur Facebook.
Bisous à vous tous.
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Dans ce wagon, il y a de magnifiques femmes
mais je les trouve épuisées, elles ne doivent avoir aucune plus de 24 ans,
je ne peux communiquer avec elles, sauf celles qui ont eu un minimum d'éducation et anglais, je le regrette mais je me débrouille.
La nuit fut difficile mais je n'étais pas venue pour me faire bercer.
j'avais une adresse pour aller dans la province du "Goudjirat"
et personne ne me barrerait le chemin.
Vers deux heures du matin,
dans une nuit très chaude et étoilée,
j'arrivais enfin en pleine campagne dans une petite gare mal éclairée,
Un cycliste dont le nom est oublié était là pour me conduire dans une toute petite mission ou je devais finir la nuit.
Je n'avais plus fait de vélo depuis mes 7 ans et
de plus sur un porte bagage.
Evidemment, j'avais trente ans de moins et surtout des tailles en moins!!
Il a roulé dans cette nuit étoilée,
et à aucun moment, je ne me suis sentie en danger.
la mission était toute petite,
une quarantaine d'enfants dormaient à la belle étoile
sur une natte à l'extérieur
mais à mon arrivée certains se réveillent
on avait dû les avertir de l'arrivée d'une Européenne..
ils ne devaient jamais en avoir vu.
Quatre sœur indiennes tiennent cette petite mission,
mais pas une ne parle français cela allait s'avérer plus dur que prévu.
La plus jeune des sœurs "Sœur Mallika"..une sœur souffrant d'une maladie de peau, qui lui fait perdre la couleur de sa peau,
est désignée pour s'occuper de moi, elle me guidera,
m'aidera dans mes démarches
mais je suis épuisée par ce voyage et la chaleur,
l'on indique alors un coin ou je pourrais me reposer.
Je mets alors mon moustiquaire et m'endort très profondément.
Bonne fin de journée les amis.
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Me voilà prête,
Dans mes bagages, juste des échantillons de médicaments que
médecins, délégués médicaux de mon lieu de travail ont bien voulu me donner
quelques vêtements récoltés que j'allais distribuer.
Je n'aurai jamais pu imaginer une ville
et surtout une gare aussi peuplée,
des milliers de mendiants, malformés, lépreux, femmes, enfants, vieillards
s'y étaient installés et vivaient là, mangeaient, dormaient , c'était leur vie.
Pour arriver au quai, je dû les enjamber.
Vous allez vous dire que j'exagère,
mais je n'ai aucune raison de le faire,
C'est l'impression que j'ai eue et ressentie à cette époque
il y a presque 30 ans.
Prévenue, je devais foncer quand le train arriverait et monter,
mais en regardant autour de moi, je vis tous ces gens qui me fixaient,
j'étais différente, grande, blanche et surtout une femme,
mais aucun signe d'animosité de leur part.
Ces pauvres gens étaient là et personne n'était étonné.
ils faisaient partie de la caste des "intouchables"..
le dernier niveau de la société, le plus bas.
Lorsque le train entra en gare,
j'étais presque prête à bondir,
mais ces gens se sont écartés et m'ont fait passer,
cela m'a très perturbée car
loin de moi est cette idée supérieure.
De suite j'eu une place au wagon des femmes
car les hommes et femme à cette époque étaient séparés.
Il y faisait une chaleur suffocante,
le wagon était bondé et je savais que j'étais partie pour 10h
de nuit avec ces femmes et ces enfants cachés sous les longues jupes de leur
mère qui tétaient et dormaient.
A chaque arrêt, des petits vendeurs passaient leurs mains, pour gagner quelques roupies
par les barreaux qui servaient de fenêtre.
Ils vendaient des petites bananes, des cacahuètes, et même du thé très chaud,
Le trajet me parut court dans la mesure ou j'étais curieuse de tout et essayais de nouer des liens avec ces femmes très timides, effacées.
Bonne journée les amis,
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