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Par lelette zen le 3 Novembre 2014 à 20:25
Tous autant que nous sommes avons chacun une histoire,
un passé, un vécu,
notre vie a commencée de la même façon,
mais dans des contextes, d'année, de jour, d'heure, de pays différents,
dans une maternité, une maison, ou autre lieu,
bien accueillis ou pas,
nous avons tous poussé notre premier cri en arrivant dans cette vie.
Nos poumons se sont ouverts, se sont remplis,
et depuis n'ont plus cessé de fonctionner.
Ma venue dans ce monde s'est passée en 1942,
au milieu d'une période complètement éclatée, déboussolée,
de l'est à l'ouest tout était embrasés,
et pourtant je suis arrivée, désirée et aimée.
De nos premières années, on ne se souviens que de peu de choses,
mais un évènement s'est incrusté à jamais et en a fait
Mon premier souvenir
Je devais avoir deux ans et demi pas plus.
Bien sage,
j'étais calée dans une chaise haute de table en bois,
sûrement un bavoir autour du cou,
je devais surement baver de bien être...
quand je fus soudain arrachée de ma chaise pour mon ainé
qui me jeta sous la table avec lui
Je hurlais ne comprenant pas très bien,
Un V1 ou V2 venant d'Outre Rhin fonçait (bombe volante téléguidée
le moteur s'arrêtait là ou il devait tomber )
et le moteur venait de s'arrêter
presque au dessus de chez nous.
le plâtras du plafond est alors tombé dans un fracas épouvantable,
j'ai continué à hurler de plus belle,
nous étions sauvés mais recouvert de plâtre.
Je dois la vie à ce frère
mais mon inconscient lui en veut de m'avoir arraché à mon bien être.
C'est mon plus ancien souvenir.
IL reste gravé dans ma mémoire
mais cette mémoire là même un bug informatique ne pourra l'effacer.
Bises les amis.
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Par lelette zen le 1 Novembre 2014 à 16:20
Dans la continuité des comparaisons du passé,
la Toussaint est aussi un exemple excellent,
Impossible d'y échapper,
nous devions quelques jours avant,
aller nettoyer les tombes,
armés de brosses, de gants évidemment et de javel,
Parfois, les fossoyeurs s'occupaient de les nettoyer
à la demande des familles et ils étaient rémunérés.
Le jour de la Toussaint,
nous avions nos pots remplis de gros chrysanthèmes blancs
qui se payaient à la fleur.
Certaines tombes étaient littéralement recouvertes de ces fleurs,
cela montrait souvent l'aisance de la famille
et non pas l'amour pour le disparu.
Le jour de la Toussaint,
Nous y allions en famille tous endimanchés,
Les parents en deuils
les familles se retrouvaient souvent à la sortie du cimetière,
et discutaient sur l'être disparu.
Tout cela a bien changé aussi maintenant,
La semaine de congé de la Toussaint est pour beaucoup
synonyme de vacances et de surplus à l'étranger, au soleil...
Nos disparus, heureusement pas tous,
se retrouvent bien oubliés.
alors ceux qui comme moi ont connus cette époque,
se disent ..
A quoi bon se faire inhumer?
personne ne passera,
autant se faire incinérer et disperser.
Les temps ont bien changés,
il faut s'adapter
mais impossible d'oublier ce passé,
et toutes ces traditions.
Il est bien mort et ne reviendra jamais.
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Par lelette zen le 30 Octobre 2014 à 08:50
Cela devient sérieux,
ce monde n'entend plus, n'écoute plus,
Tous rivés sur leur Smartphone, leur IPods, leur Tweet,
dans un monde sans voix, sans couleur, sans odeur,
a l'affût d'un message, d'une réponse, d'un mot d'amour,
ou de son contraire, les ruptures .
Mais qui va écouter notre histoire, notre passé, notre vécu,
nous les ainés, parents, grands parents et même arrière grands parents,
Comment léguer à notre jeunesse, notre histoire et nos souvenirs,
Ils n'écoutent plus,n'entendent plus.
Allez dans un bus, un restaurant,
regardez, observez,
Vous les verrez tous connectés
Indifférents à l'environnement
Déconnectés de la réalité.
Aussi, vais -je vous raconter au fur et à mesure de ce blog,
des expériences du passé et la comparaison avec ce présent.
J'ai commencé à travailler à l'âge de 14 ans,
J'étais l'ainée des filles, notre papa est décédé , j'avais 7 ans
il me fallait donc aider notre mère.
Pendant des années c'est à pied que j'allais travailler
trop cher les bus
Puis est venu le moment ou j'ai commencé à les prendre.
les bus, pour moi comme pour beaucoup à cette époque et aussi les étudiants,
étaient le lieu ou tout le monde se parlait, échangeait, riait, se taquinait.
L'ambiance était toujours agréable,
la journée démarrait harmonieusement,
A l'allé comme au retour, l'ambiance était la même.
Aujourd'hui, montez dans un bus, ou dans un train,
allez au resto ou simplement boire un café et observez,
vous verrez l'individualisme, vous ne trouverez plus quelqu'un pour discuter
les jeunes écoutent ou lisent leur Smartphone.
certains discutent même comme s'ils étaient seul au monde,
Plus aucun d'échange.
Voilà mon premier exemple,
Sachez que je ne suis pas nostalgique de ce passé,Je suis connectée, branchée..
mais je fais la part des choses.
Rien de tel que le dialogue et le partage non virtuel.Laissez moi un commentaire si vous me lisez,
Je passerais sur le votre.
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Par lelette zen le 18 Octobre 2014 à 19:28
Quoi de plus agréable que d'avancer en automne avec plus de 24°
Le temps est un peu déboussolé,
mais cela ne nous fera pas râler.
On ne sait comment s'habiller,
Et ce n'est pas pour nous déplaire
que de me promener les bras encore dénudés.
Des marcheurs de tout âges,
parcourant nos villages,
les chemins étaient animés.
J'aurai bien aimé me faire un peu me reposer
mais comme à son habitude,
mon Tomy grand amateur de salons,
et toujours sur mes talons
venait sans cesse me chercher.
impossible donc de me reposer,
je suis alors allée le promener.Ce sont tout ces petits moments,
qui font de notre journée des petits bonheurs.
Petit mot pour faire vivre mon blog
que j'ai de plus en plus tendance à oublier.
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Par lelette zen le 11 Octobre 2014 à 16:28
Doucement, sans savoir pourquoi,
Je viens vers vous d'un petit pas très doux,
j'ai travaillé dedans, dehors,
Regardant par moment ce ciel.
Tellement gris, incertain,
Les heures se sont égrainées,
Et la journée s'est écoulée,
Le temps, mon plus mortel ennemi,
A encore emporté un peu de ma chère vie.
Qui peut dire qu'il passe sa vie
A compter les minutes tellement il s'ennuie?
Pour moi, il n'en est rien
Je peux vous assurer.
Que plus les années passent,
Moins j'ai de temps pour bailler
A peine le soleil levé,
Il me semble qu'il va déjà se recoucher.
Je sais qu'il n'en est rien..
Que le temps est semblable au passé.
Peut-être maintenant.
L'âge venant, on ralentit
Au point d'avoir ce sentiment.
de vouloir faire autant que par le passé,
mais, on ne peut être comme on a été,
je dois absolument me raisonner.Ceci n'est pas ni un poème, ni une citation,
mais simplement une réflexion.
de ce sentiment qui me traverse.
Texte écrit par lelette sur le blog My Space le 23/03/07
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Par lelette zen le 26 Septembre 2014 à 15:00
C'est mon anniversaire,
J'ai 72 ans, une vie comme beaucoup remplie de joies de peines,
mais une vie bien remplie que je ne suis pas prête à quitter
car je l'aime telle qu'elle est.
Sereine...douce...calme.
Des évènements proches et lointains à la fois,
nous font mal, nous choquent..
Je sais que ces jeunes barbares ou terroristes
appelez les comme vous voulez,
font ce qu'ils font au nom d'une religion,
Nous savons tous que c'est faux ,sauf eux bien sûr,
ils se croient dans la vérité.
Je n'ai aucune prétention de détenir la clef du bonheur,
mais si un seul de ces jeunes partis faire le djihad
pouvait lire en moi, il n'y verrait que lumière et beauté.
Depuis des décennies, ces jeunes ne voient que violences, guerres au travers de la
TV, des jeux vidéos, ils sont sans espoir sinon ils ne seraient pas partis.
Message pour eux.
Tout ce que vous faites, n'est pas la vraie vie
Tout ce que vous dites n'est pas la parole de Dieu.
Vous êtes manipulés par des chefs qui s'enrichissent sur vos corps
Qui vous demandent de faire ce qu'eux ne veulent pas faire.
Vous êtes unis dans la haine et la violence,
mais vous serez seul à rendre des comptes.
Vos chefs auront alors disparus enrichi de vos guerres.
Vous n'êtes plus dans la lumière, mais déjà dans l'ombre.
Vos actes barbares ne feront que renforcer les peuples
Musulmans (les vrais), Juifs, Catholiques.
Et moi, pauvre vieille dame..
Je vous supplie de sortir de cet ombre et de cet enfer
au nom de tous ceux qui aiment la vie, la vraie....
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Par lelette zen le 23 Septembre 2014 à 09:54
Pour aller à la Préfecture
Prends la route numéro trois
Tu suis la file des voitures
Et tu t'en vas tout droit, tout droit...
C'est un billard, c'est une piste,
Pas un arbre, pas une fleur,
Comme c'est beau, comme c'est triste,
Tu feras du cent trente à l'heure
Mais moi, ces routes goudronnées,
Toutes ces routes
Me dégoûtent,
Si vous m'aimez, venez, venez,
Venez chanter, venez flâner
Et nous prendrons un raccourci:
Le petit chemin que voici...Ce petit chemin... qui sent la noisette
Ce petit chemin... n'a ni queue ni tête
On le voit
Qui fait trois
Petits tours dans les bois
Puis il part
Au hasard
En flânant comme un lézard
C'est le rendez-vous de tous les insectes
Les oiseaux pour nous, y donnent leur fêtes
Les lapins nous invitent
Souris-moi, courons vite
Ne crains rien,
Prends ma main
Dans ce petit chemin!Ce petit chemin... qui sent la noisette
Ce petit chemin... m'a tourné la tête
J'ai posé
Trois baisers
Sur tes cheveux frisés...
Et puis sur
Ta figure
Toutes barbouillée de mûres...
Pour nous observer, des milliers de bêtes
Se sont installés par dessus nos têtes
Mais un lièvre au passage
Nous a dit "Soyez sages!"
Ne crains rien
Prends ma main
Dans ce petit chemin!Georges Brassens
CE PETIT CHEMIN
Paroles: Jean Nohain, musique: Mireille, 1933
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Par lelette zen le 24 Août 2014 à 13:25
LE PRINCIPE DU VIDE!
de Joseph Newton
Avez-vous l'habitude de conserver des objets inutiles, en pensant qu'un jour, qui sait quand, vous pourriez en avoir besoin?
Avez-vous l'habitude d'accumuler de l'argent et de ne pas le dépenser parce que vous pensez que vous pourriez en manquer à l'avenir?Avez-vous l'habitude de mettre en réserve des vêtements, des chaussures, des meubles, des ustensiles et autres fournitures domestiques que vous n'avez pas utilisés depuis quelque temps déjà?Et en vous.? Avez-vous l'habitude de garder des reproches, du ressentiment, de la tristesse, des peurs et plus encore?
Ne le faites pas! Vous allez à l'encontre de votre prospérité!Il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide pour permettre à de nouvelles choses d'arriver dans votre vie.
Il est nécessaire de vous débarrasser de toutes les choses inutiles qui sont en vous et dans votre vie afin que vienne la prospérité.La force de ce vide est une force qui va absorber et attirer tout ce que vous souhaitez.
Tant que vous retenez matériellement ou émotionnellement des sentiments anciens et inutiles, vous n'aurez pas de place pour de nouvelles opportunités.
Les biens doivent circuler.
Nettoyez vos tiroirs, les armoires, les ateliers, le garage.... Donnez ce que vous n'utilisez plus...
L'attitude qui consiste à garder un amas de trucs inutiles enchaîne votre vie en bas.
Ce ne sont pas les objets que vous gardez qui font stagner votre vie... mais plutôt l'attitude de garder...
Quand nous gardons en réserve, nous envisageons la possibilité du manque, de la pénurie..
Nous croyons que cela pourrait manquer demain et que nous ne serons pas capables de satisfaire ces besoins.Avec cette idée, vous envoyez à votre cerveau et à votre vie deux messages :
Que vous ne faites pas confiance à l'avenir et que vous pensez que ce qui est nouveau et ce qui est meilleur ne sont pas pour vous.
Pour cette raison, vous vous réconfortez en conservant de vieux trucs inutiles.
Débarrassez-vous de ce qui a perdu ses couleurs et son éclat ...
Laissez entrer chez vous et en vous-mêmes ce qui est nouveau...
Puissent la prospérité et la paix venir à vous rapidement...
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